Nous avons assisté à la réunion de ce mardi concernant la suppression sans préavis de la prime d'encadrement pour une vingtaine de personnes au forfait jours (pour la plupart, elles étaient
passées d'un horaire posté à un poste de jour avec promesse orale de leur manager de conserver leur prime) .
Notre DRH a été clair : il souhaite clarifier les règles et les appliquer;" respecter le standard" .
Il a reconnu que la communication sur le sujet avait été très mauvaise et a présenté ses excuses, (4 mois après les faits). Il a rappelé que les managers des personnes concernées
avaient eu l'information et ne l'avaient pas communiquée à leurs collaborateurs (
courage où es-tu ?). Cependant, la parole des managers ayant été ainsi décrédibilisée, on peut comprendre (mais pas excuser) leur peu
d'empressement à communiquer l'information !
il a dit aussi que cette réunion allait dans la continuité du discours de Sano-san qui prône plus de concertation. Il a demandé des volontaires pour participer à un groupe de travail pour
définir, une fois pour toutes, les règles d'application des primes pour
l'ensemble des salariés.
Ce que nous en pensons :
Il faut lui reconnaître le courage d'assumer ses actes et de s'expliquer devant les personnes concernées.En revanche le bilan est déplorable, il eut été plus judicieux de lancer rapidement (dès
le mois de mai) le groupe de travail et de convoquer ensuite les personnes pour leur annoncer ce qui avait été décidé concrètement.
Hier, la moindre des choses eut été d'annoncer qu'en attendant la clarification du sujet par le groupe de travail, le versement de la prime reprenait avec versement des arriérés. C'était
tout simplement de l'équité puisque cette suppression de prime n'a pas été appliquée à toutes les catégories de personnel ! (évidemment, le contexte n'est pas le même ...)
Cela laisse hélas augurer du traitement qui va être réservé aux cadres lors de la négociation sur le pouvoir d'achat !
Titeuf 07/09/2011 22:58